En savoir plus
Le synopsis :
Dans des temps immémoriaux, une divinité du soleil a placé un fragment de son cœur dans un arbre de la forêt d’Onyo. Ainsi naquit l’Arbre-Soleil, qui sortit le monde de l’obscurité et permit à la vie de se développer. Mais… cette énergie n’est pas éternelle. Tous les cent ans, les vivants se rassemblent lors d’un rituel sacré pour lui restituer cette énergie. Vous allez prendre place dans ce rituel, guidé.e par une biche chamane, et participer à la renaissance de cet arbre légendaire.
L'expérience :
L’Arbre-Soleil est un voyage onirique, à la croisée de l’Art, de l’écologie et du bien être.
Dans sa version installation, l’expérience prend place dans une yourte. Douze participants, assis en cercle, autour d'une branche lumineuse de l'Arbre, vont pouvoir s’évader pendant quinze de minutes, en fermant les yeux et avec un casque audio sur les oreilles. Ils découvriront une forêt magique, habités par des êtres familiers, qui s'organisent pour coexister et ravivent un arbre sacré.
L'expérience est aussi déclinée en format plus léger : sans la yourte pour s'adapter à vos espaces ; et en une version totalement dématérialisée.
La note d'intention :
En puisant dans les mythologies japonaises et égyptiennes, associées aux travaux sur l’écologie contemporaines, l’Arbre-Soleil questionne la distinction homme / nature au travers d’un voyage onirique.
Inspiré par les travaux du philosophe Baptiste Morizot, de la sylvothérapie, cette expérience souhaite ré-enchanter l’écologie, en proposant une autre sensibilité au vivant lors d’un moment de déconnexion.
L’œuvre s’attaque à l’anthropocène et ses imaginaires : les héros providentiels laissent place à un récit collectif, les végétaux et animaux ont une voix qu’il faut écouter.
C’est aussi une redécouverte sensorielle. Le son devient une scène, un paysage, une histoire du vivant dans une société ou nos représentations et notre temps sont dominés par les écrans, écrasant nos autres sens.
En intégrant dans la narration un exercice de respiration pour régénérer l’Arbre, l’œuvre concourt aussi à l’apaisement général des participants, comme si la régénération de l’autre devenait une action salvatrice pour soi-même.