À l’heure où nos vies sont traversées par les technologies, les artistes interrogent la place du plaisir dans nos existences connectées. Entre désirs codés, affects marchandisés et sensoriel réinventé, les œuvres rassemblées ici proposent d’autres manières de ressentir, de se relier et de réinvestir le sensible

Cette sélection est le fruit d’une collaboration entre HACNUM et SALOON PARIS. À partir de propositions d’œuvres de curateur·rices du réseau HACNUM autour de la thématique du « Plaisir », la sélection finale a été réalisée par cinq membres de SALOON PARIS : Isabelle Arvers, Klio Krajewska, Olivia Sappey, Tina Sauerlaender et Valentina Peri.

Les auteurs de la Sélection

HACNUM

Le réseau HACNUM est une association dont l’objet est de structurer, organiser et développer les écosystèmes des arts hybrides et cultures numériques en France. Il fédère plus d'une centaine d'acteurs représentatifs de ces secteurs pour défendre leurs intérêts croisés.

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SALOON

SALOON PARIS est la branche parisienne de SALOON, un réseau international réunissant des femmes du monde de l’art : artistes, commissaires, galeristes, autrices, chercheuses ou responsables d'institutions culturelles. Fondé en 2017 par Anne Roquigny et Valentina Peri, SALOON PARIS a pour ambition de valoriser la scène artistique féminine à Paris, d’encourager le soutien mutuel et de favoriser les échanges, les collaborations et la création de nouveaux projets. 

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Marchandisation de nos désirs...

Deux propositions artistiques, deux manières d’explorer les interstices de nos existences connectées, quantifiées, exposées. Ces deux œuvres, en somme, problématisent la manière dont nos affects et nos corps circulent dans des systèmes de représentation saturés de normes : économiques, esthétiques, sociales. Là où le contrôle cherche à s’imposer – par la quantification, la marchandisation ou la surveillance – ces œuvres réintroduisent du trouble, du sensible, du non-mesurable. Elles nous invitent à penser autrement nos manières d’aimer, de ressentir, de regarder et de raconter.

Deux propositions artistiques, deux manières d’explorer les interstices de nos existences connectées, quantifiées, exposées. Ces deux œuvres, en somme, problématisent la manière dont nos affects et nos corps circulent dans des systèmes de représentation saturés de normes : économiques, esthétiques, sociales. Là où le contrôle cherche à s’imposer – par la quantification, la marchandisation ou la surveillance – ces œuvres réintroduisent du trouble, du sensible, du non-mesurable. Elles nous invitent à penser autrement nos manières d’aimer, de ressentir, de regarder et de raconter.

Technoromances et solitudes numériques

Les œuvres de Valentina Peri, Ugo Arsac et Dasha Ilina cartographient les nouveaux régimes de l’intimité dans un monde où les liens se tissent à travers des interfaces, des algorithmes et des écrans. 

Entre archives, témoignages et spéculations critiques, l’exposition Museum of Dating de Valentina Peri, l’installation Girlfriend Experience d’Ugo Arsac et l’atelier participatif de Dasha Ilina interrogent comment les technologies ont reconfiguré ou reconfigurent nos relations affectives.

Du Minitel Rose à la Girlfriend Experience, en passant par les réseaux sociaux, elles révèlent les tensions entre proximité, marchandisation et solitude,et montre l’évolution des normes et représentations de nos relations depuis l’apparition des technologies. 

Les œuvres de Valentina Peri, Ugo Arsac et Dasha Ilina cartographient les nouveaux régimes de l’intimité dans un monde où les liens se tissent à travers des interfaces, des algorithmes et des écrans. 

Entre archives, témoignages et spéculations critiques, l’exposition Museum of Dating de Valentina Peri, l’installation Girlfriend Experience d’Ugo Arsac et l’atelier participatif de Dasha Ilina interrogent comment les technologies ont reconfiguré ou reconfigurent nos relations affectives.

Du Minitel Rose à la Girlfriend Experience, en passant par les réseaux sociaux, elles révèlent les tensions entre proximité, marchandisation et solitude,et montre l’évolution des normes et représentations de nos relations depuis l’apparition des technologies. 

Sensorialités codées

Ces trois propositions artistiques nous plongent dans des univers où la sensation devient centrale : une matière à explorer, à activer, à transformer. Entre sculpture interactive, tissage vocal et univers virtuel, elles ouvrent des expériences sensibles singulières.Le plaisir devient ici une partition, un protocole, une déambulation — une manière d’habiter le vivant.

Les artistes réconcilient art, technologie et corps, dans une approche sensible et critique.

Une invitation à ressentir, explorer, et reprogrammer nos désirs à l’ère numérique.

Ces trois propositions artistiques nous plongent dans des univers où la sensation devient centrale : une matière à explorer, à activer, à transformer. Entre sculpture interactive, tissage vocal et univers virtuel, elles ouvrent des expériences sensibles singulières.Le plaisir devient ici une partition, un protocole, une déambulation — une manière d’habiter le vivant.

Les artistes réconcilient art, technologie et corps, dans une approche sensible et critique.

Une invitation à ressentir, explorer, et reprogrammer nos désirs à l’ère numérique.

Plaisirs altérés

L'oeuvre de Jeanne Susplugas interroge les rapports ambigus que nos sociétés entretiennent avec les états modifiés de conscience, les affects artificiellement induits, et la fête comme espace de libération ou de contrôle. En s’appuyant sur des formes plastiques elle manipule les codes de la science, de la culture festive et des psychotropes pour évoquer un plaisir sous influence.