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Annie Bascoul a l’ambition de révéler une idée de la beauté qui rime avec rêve et poésie et tendre enfin à provoquer une émotion, l'émotion éprouvée devant une présence singulière. Cette « beauté » qu’elle recherche, elle la retrouve essentiellement dans la nature, les jardins, les Arts Décoratifs, les Beaux-Arts qui l'inspirent largement.

Elle souhaite que ses réalisations soient rares et précieuses, belles et poétiques.

C'est ainsi qu’Annie Bascoul tend à proposer au spectateur une immersion complète dans son univers. Pour ce faire, elle rythme l'espace de travaux soignés de tailles différentes, posés au sol, accrochés au mur, ou suspendus, des ombres portées sur les murs les recréent et les subliment.

Au départ, elle recherche une forme d'une évidente «beauté». Elle y associe des matériaux suggérant la fragilité, (le fil de coton ou de laiton, les tissus transparents, le blanc très présent, les techniques de la dentelle, la vidéo, l’impression 3D, la soudure, la réalité augmentée, techniques de la peinture, la gravure...etc.

Ces différentes stratégies concourent à créer une ambiance qui permet au spectateur de l'impliquer, de lui  proposer une parenthèse qui lui révélera une expérience de la «beauté».

Le jardin à la française atteint son apogée à l’époque de Louis XIV (1638-1715). A cette époque, Nicolas Fouquet charge André Le Nôtre de modifier les jardins préexistants de Vaux le Vicomte de 1656 à 1661. Puis en 1762, Louis XIV commande à André le Nôtre de concevoir le plan d’ensemble des jardins de Versailles et d’aménager près du Château deux grands parterres au nord et au sud. Sans l’ambition de ses commanditaires, son réseau de jardiniers, en particulier de la famille Mollet et des progrès scientifiques de l’époque, André Le Nôtre n’aurait pas pu déployer pleinement son génie. En effet, les jardins à la Française sont des jardins géométriques qui exploitent les avancées de la géométrie, de la perspective, de l’hydraulique et des jeux.

Blaise Pascal (1623-1662), est mathématicien, physicien, philosophe et théologien. Il apparait comme évident que les jardiniers du roi de Claude Mollet et le jeune André Le Nôtre, ont eut recours, entre autres techniques , aux avancées développées par Blaise Pascal.