Révéler la quintessence de la danse et du mouvement, c'est le projet audacieux d'Hugo Arcier, artiste visuel. Grâce au motion capture, il abstrait les corps de trois danseurs sur la scène de l'Opéra Garnier pour ne laisser que le va-et-vient et l'entrelacs des atomes. S'initie alors une danse envoûtante dans les coulisses d'un Opéra futuriste.
Clinamen
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Clinamen est un film en images de synthèse où le mouvement dansé s’exprime dans sa forme la plus pure. Il nous entraîne dans une vision inédite du Palais Garnier ainsi que dans un Paris futuriste.
Une chorégraphie peut-elle se passer du corps des danseurs ?
Clinamen est un éloge du mouvement où celui-ci s’exprime dans sa forme la plus pure. Le spectateur s’approprie naturellement cet univers, au départ abstrait, et relie des éléments distincts pour générer un corps imaginaire.
Le film propose aussi une relecture inédite du Palais Garnier, bâtiment transformé en un espace surprenant constitué d’atomes, tout aussi virtuel que mental. À bord de ce vaisseau, nous voyageons vers le futur.
Le titre du film Clinamen est tiré du poème de Lucrèce De rerum natura et de la physique épicurienne. Il s’agit d’une force qui permet de dévier la trajectoire des atomes et de les faire s’entrechoquer. Les danseurs ont eux aussi cette faculté, et, par cette déclinaison des atomes, la capacité de créer. Tout le film est l’expression visuelle de ce phénomène.
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