Collective Amnesia : In Memory of Logobi s'inscrit dans un projet plus large d'hommage à la culture digitale, et aux histoires oubliees des subcultures françaises comme le logobi. Un mouvement musical née sur Skyblog et disparu depuis. Au lieu de revisiter ce mouvement de façon documentaire, on suit les pérégrinations d'une jeune fille qui tente de retrouver la mémoire, comme une métaphore pour signifier cette solitude et cette amnésie inhérente à la vie noire contemporaine en France.
Collective Amnesia : In Memory of Logoby
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Le film d'Oyiri redécouvre Logobi combine 3D, found footage et scènes del'histoire fictive d'une jeune fille qui perd la mémoire et trouve des indices de son passé dans l'art, la sorcellerie, la musique et une nouvelle amitié naissante avec une autre fille.
Sur le plan sonore, Logobi est une combinaison hybride de son frénétique tectonik/hard-tech et de coupé-décalé, un genre musical ivoiro-français lancé par Douk Saga qui a émergé au milieu de la crise politique ivoirienne et de la guerre civile. Dans cette oeuvre, Oyiri intègre de manière dynamique le coupé-décalé – dans une juxtaposition thématique d’optimisme déchaîné et d’hédonisme – dans sa pratique sonore et performative. Son utilisation propulsive de la musique comme médium façonne le silence de ses personnages, les architectures de son animation numérique et son utilisation hybride du langage. À son tour, Oyiri envisage l’effacement des contributions des Noirs français à la musique et à la culture des clubs. Plutôt que de l'aborder littéralement, elle l'aborde de façon poétique et kaléidoscopique.
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