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Le public en mouvement est immergé dans l’image et la musique spatialisée, au cœur d’une grande pièce où le sol est surface de projection. Un grand écran transparent s’élève au milieu de l’espace, et prolonge l’image à la verticale.

L’image et la musique sont finement reliées dans une partition commune de trente minutes portant une narration, permettant de voir la musique et d’entendre l’image. Les images projetées, en noir et blanc, viennent puiser dans l’imaginaire des éléments (feu, eau, vent) et leur évolution emprunte aux phénomènes physiques (écoulements, volutes, vagues, dispersion). Elles sont composées en hybridant des mouvements de particules génératives et des captures vidéos réalistes retravaillées.

Une partition statique (identique à chaque représentation) est combinée à une partition dynamique (unique à chaque représentation) dans laquelle le public est invité à prendre part : les images sont modifiées par sa présence et son mouvement, grâce à un réseau de caméras infra rouge et la fine analyse de leur signal, offrant de multiples possibilités de relations. Un geste simple, une immobilité, une marche, ou un mouvement sophistiqué sont autant de postures possibles et justes, sans hiérarchie, qui pourront cohabiter dans cet espace, et lui donner sens.

Cette œuvre peut accueillir des performances dansées par des interprètes, danseur·ses ou circassien·nes, qui viendraient habiter l’espace pour incarner une relation corps et images singulière, inspirante, entraînante. Ces performances font l’objet de collaborations spécifiques, avec des partenaires du territoire, à inventer pour chaque exploitation de l’œuvre.

NB : Dernière minute peut tout aussi bien se déployer dans des salles dédiées au spectacle vivant que dans des lieux d'expositions. La fiche technique afférente est disponible sur demande.