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"C'est en effet une forme de duel, presque érotique, que Samuel Fasse insuffla pour cette installation in situ, notamment lors de la performance organisée le soir du vernissage. Le propos portait sur l'intelligence de chacun des deux éléments- l'homme et la plante- et ce que l'un peut apporter à l'autre. Dans la pièce de Samuel Fasse, qui esthétiquement réfère à trois univers importants pour lui - le monde de la voile, l'univers de la mode et de l'influence du cinéma, de David Cronenberg à Matrix -, les plantes sont à l'initiative de leur propre tuteur. Après avoir été enregistrées par des capteurs, des formes ont été imprimées en 3D et sont devenues les supports des végétaux prélevés aux abords du Paillon, devant survivre dans ce milieu très industriel qu'est la grande halle du 109. A l'heure où chaque action, trace ou déplacement de l'être humain est enregistrée, à l'heure où le robot et l'avatar se confondent bientôt à l'original et que l'on parle de transhumanisme, qui est le plus libre? La plante nous observe, apprend des erreurs de l'homme et la confrontation est loin d'être achevée..."
Extrait de catalogue, Marie Maertens, commissaire.
Collaboration avec Nino Filiu, Amosphère, Axel Korban, Natacha Voranger.
Impression textiles, écrans, tuteurs, système son, système éléctronique interactif, plantes locales, métal, peau de serpent, cordes
Avec le support du Confort Moderne, Cybertronica (bio engineering lab), ENSAM Aix en Provence, Loud Professional et Asics sports style
Installation performative immersive et interactive pouvant se déplacer et être adaptée aux endroits invités. Possibilité d'extraire certains éléments, tels que les sculptures, ou d'y associer un concert live de musique générée à la fois par les corps en mouvements et leurs capteurs associés, avec Amosphère, compositrice de la bande son de l'oeuvre.