Vidéo-projection sur un public aux paupières closes, dispositif sonore multicanal, haut-parleur hyper-directif.
Phosphène est un film pour paupières closes et son spatial. Son dispositif consiste en une vidéo-projection sur les yeux fermés du public, d'un système sonore multicanal et de haut-parleurs hyperdirectifs motorisés.
Vidéo-projection sur un public aux paupières closes, dispositif sonore multicanal, haut-parleur hyper-directif.
Phosphène est un film pour paupières closes et son spatial. Son dispositif consiste en une vidéo-projection sur les yeux fermés du public, d'un système sonore multicanal et de haut-parleurs hyperdirectifs motorisés.
Inspiré par les champs du rêve, des neurosciences et de l'hypnose, le projet explore une variété d'espaces intérieurs. C'est une proposition d'accès à ces territoires que nous pourrions avoir tendances à délaisser ou nier, entre la surface des sens et notre interprétation du réel, dans les profondeurs de l'imagination, des illusions et doutes.
L'expérience proposée est celle de la co-création d'un film subjectif, réalisé à la fois par les signaux émis par le dispositif, ainsi que par leurs lectures par le spectateur. La composition audiovisuelle s'adresse aux sens et active les mécaniques du système perceptif qui tente d'en déduire une réalité cohérente. Dans un jeu d'injections et de projections, le spectateur filtre, transforme et applique ses propres matériaux intimes (vécu, souvenirs, imagination) sur ces stimuli qui lui parviennent. La performance invite à plonger collectivement dans nos méandres intérieurs et à re-considérer nos façons d'appréhender le réel.
Phosphène à été développé au sein de la ArtScience Interfaculty (La Haye, NL), lauréat de la résidence "Arts numériques, art sonore et nouvelles écritures" du Château Éphémère (FR) et à reçu l'award "Technology & Society" du Waag Future Lab (Amsterdam, NL).
Le projet à été présenté lors de différents contextes appartenant autant au mondes de l'Art-Science (Waag, Amsterdam), du cinéma étendu (OFNI, Poitiers), de la musique expérimentale (Vortex, Genève), et des arts numériques (36 degrés, Paris ; Le Cube Garges). Il a été mis en relations avec les notions d'arts immersifs, de psyché humaine, de modes de visions alternatifs (mal-voyance, oeil non-éduqué) et s'est fait en parallèle d'une recherche sur le rêve, la perception humaine et les implications politiques de nos processus de création de sens et de réalité.
