Au départ de cette enquête, la découverte d’une inégalité inattendue : les femmes sont plus touchées que les hommes par les catastrophes naturelles. En cinq épisodes, Lucile Torregrossa découvre comment les corps des femmes sont étroitement liés à la nature et aux bouleversements environnementaux.
Un jour la terre s'ouvre
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Injustices est un podcast qui décortique les injustices structurelles.
Un jour la terre s'ouvre est une série de 5 épisodes de 23 à 36 minutes pour comprendre l'impact du changement climatique sur la vie des femmes.
Épisode 1 : Un tsunami sexiste, cela semble impossible. Pourtant, les catastrophes naturelles tuent en moyenne plus de femmes que d’hommes. Et quand les femmes ne meurent pas en surnombre, elles meurent à un âge plus précoce. Comment est-ce possible ? C’est le début de cette enquête.
Épisode 2 : 15 août 2003 : les températures commencent enfin à redescendre, mais la canicule a déjà fait près de 14 000 victimes en France. Parmi elles, une grande majorité de personnes de plus de 75 ans mais aussi une grande majorité de femmes. Elles représentent 65% des victimes. Mais pourquoi les femmes sont-elles mortes en plus grand nombre ?
Épisode 3 : Lucile Torregrossa interroge Maria Udrescu, journaliste qui a recueilli le témoignage de Ntonya Sande, pour comprendre l’impact du changement climatique sur le nombre de mariages d’enfants. Elle interroge aussi Cate Owren, spécialiste du genre à l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), qui a enquêté pendant deux ans sur les effets du changement climatique sur les violences faites aux femmes et aux filles, de l’Afrique australe aux Etats-Unis.
Épisode 4 : Les femmes sont en première ligne face au réchauffement climatique : premières victimes, mais aussi premières à tirer la sonnette d’alarme, à s’organiser, à agir. Dans cet épisode, Lucile Torregrossa se confronte à ce paradoxe : pourquoi la voix des premières concernées est-elle si peu prise en compte dans la lutte contre le changement climatique ?
Épisode 5 : Selon l’essayiste et journaliste Naomi Klein, le changement climatique est un échec de l’imagination. Nous échouons à appréhender le futur qui nous attend si nous ne modifions pas nos comportements, mais surtout à imaginer un futur alternatif, et une société plus juste. Dans ce dernier épisode d’Un jour la Terre s’ouvre, Lucile Torregrossa se demande quel est le rôle des imaginaires dans le mouvement éco-féministe, comment activer ces imaginaires, et en extraire de nouveaux outils de lutte.
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