Un diorama de l'atmosphère sur planète terre, l'installation se compose d'un globe dans un aquarium. Au fur et à mesure que la sphère tourne, de minuscules particules vertes s'enroulent autour de la sphère, l'enveloppant dans ce qui semble être une aura fragile. L'atmosphère rayonnant dans l'espace est vert fluorescent, couleur de l'environnement et de la toxicité. Tout en ressemblant à une expérience scientifique sur des phénomènes planétaires à grande échelle, l'œuvre est accompagnée d'une partition sonore romantique qui décrit la beauté éphémère de la vie sur terre.
Laboratory Planet II
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Un globe terrestre, représentant la vue d'un satellite, est placé au centre d'un aquarium rempli d'une eau teintée de vert. Au fur et à mesure que la sphère tourne, de minuscules particules vertes s'enroulent autour de la sphère, l'enveloppant dans ce qui semble être la fine atmosphère fragile qui entoure le globe. Allégorie de l'état du monde, la planète tourne sur elle-même dans une atmosphère fermée. L'atmosphère est vert fluorescente, toxique ou écologique.
La terre, vue de l'espace, autrefois icône puissante du mouvement écologiste est devenue familière, voire banale à l'ère de Google Earth. Ce point de vue, de l'extérieur, objectivé, est le point de vue par défaut de la science. L'installation imite les dispositifs utilisés dans les laboratoires scientifiques qui simulent et visualisent des phénomènes dynamiques. L'atmosphère fragile, vaste matière en perpétuel mouvement, est ici l'objet d'investigation. L'expression « Planète laboratoire » suggère que nous traitons la Terre comme une expérience, poussant ses systèmes vers de nouvelles limites.
Le modèle objectivé est mis en contraste par la diffusion d'une partition musicale romantique. Le son de Camille Saint-Saëns The Swan, interprété par la virtuose de la thérémine Clara Rockmore, hante le diorama d'une qualité éthérée. Le Cygne, et par extension la Planète, ferait-il une allusion à la mort ? Sommes-nous témoins du dernier acte avant l'extinction ? La musique électronique décrit la nature éphémère de la beauté et de la vie.
Le son est diamétralement opposé à la perspective « techno-managériale » suggérée par le titre. L'atmosphère elle-même rend visible la complexité des diverses boucles de rétroaction et les limites de la connaissance. La capacité de changer les systèmes de la planète n'est pas la même que la capacité de les contrôler.
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