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Loin du folklore régi par les kicks binaires de l’electro-orientale actuel, Keyvane Alinaghi investit l’alias d’Hassan K. pour transgresser une musique perse aux frontières mouvantes. Bidouilleur, fervent défenseur de la culture libre et open source, artiste DIY tout terrain… depuis plus de 10 ans, le one man band mêle sans limites rituels perses et nouvelles technologies, occident et orient, surf musique et bellydance, swing et cybermetal, musique de film et harsh noise … Le musicien multi-instrumentiste est un traditionaliste qui ne joue pas avec le folklore, mais va chercher l’essence d’une culture millénaire pour lui donner un second souffle sans jamais la détériorer.
Composé sans sample, note par note, clic par clic comme un moine bénédictin (Ishraq ?), chaque album produit est un passage initiatique, une étape théosophique qui, dans la narration, fait écho à la chevalerie spirituelle iranienne. Pour finaliser ce cheminement, le musicien questionne constamment la restitution live d’une pièce électronique pensée en studio. Hassan K. travaille ses outils, détourne ou augmente les instruments traditionnels orientaux (setar électrique, capteurs, santoor robotisé) pour ne pas s’éterniser dans le virtuel et entraîner le public dans un live très énergique, à la limite de la transe.
Parallèlement à son travail d’enseignant Keyvane Alinaghi a performé le projet Hassan K. plus de 300 fois à travers l’Union Européenne, les Etats-Unis, le Japon, l’Afrique du Nord, la Turquie, l’Indonésie … a représenté la France à l’Euronoize (Eurovision de la musique alternative à Londres), a participé au grand festival de musique de film TimeZone à Bari (initié par Gianluigi Trevisi et Ennio Morricone), donne des conférences sur la musique electro-acoustique et anime des workshops sur le design sonore et la lutherie numérique.