Luca Marchetti a commencé à travailler sur les croisements entre mode et numérique en fondant mosign, le pôle mode et design de l’association franco-italienne Anomos. Dans ce cadre, en 2003, il a invité le créateur cypriote Hussein Chalayan au Centre Pompidou de Paris pour une réflexion autour de la mode et des nouveaux médias comme supports identitaires.

L’intérêt pour les technologies et le design en tant qu’accélérateurs relationnels l’a amené à co-diriger avec E. Quinz l’ouvrage Le Design d’Interaction (Leonardo/Olats, 2013), puis à intégrer l’équipe pédagogique du Master DTFC Design Technology for Fashion Communication de l’Université de Bologne. Entre 2017 et 2019 il a rejoint l’université UQÀM de Montréal pour y concevoir le programme de licence “Théorie, culture et valorisation de la mode”. Il a travaillé avec la créatrice de vêtements intelligents, artiste et chercheuse Ying Gao, qu’il a également invitée à intervenir dans plusieurs publications et événements. Parmi eux, l’ouvrage hyper-textuel Fashion Responsive (2020) et le symposium homonyme consacré à l’intégration des technologies aux processus de création et de communication de la mode, tous deux réalisés à la HEAD – Haute École d’Art et Design de Genève où il a été professeur-chercheur jusqu’en 2017.

Aujourd’hui il aborde ces thématiques, notamment celle de “l’identité métaversuelle”, au sein d’un séminaire de culture visuelle pour le master “Mode et Industries Créatives” de l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, en partenariat avec l’école Duperré et le groupe LVMH.
Parallèlement à l’activité d’enseignement et de sensibilisation culturelle, il est organisateur d'événements et curateur d'expositions comme Foulards (ENSBA - Lyon, Biennale de Saint-Etienne, 2013), Dutch Paradox (avec E. Quinz, Galeries Lafayette, Paris, 2012), Basic Instincts (avec E. Quinz, Berlin 2011, Guangzhou 2012) et Dysfashional (avec E. Quinz, plus. éditions 2007-2011).
Depuis 2001, il accompagne des nombreuses marques internationales dans leur dévéloppement et en 2020, à Paris, il a co-fondé le studio d’innovation et de conseil prospectifs The Prospectivists.