Ses œuvres ont notamment été exposées à Ars Electronica, Linz ; la Galerie Filles du Calvaire ; la Galerie Valeria Cetraro, la Galerie Ygrec, au Palais de Tokyo, au Centre Wallonie-Bruxelles, à la Gaîté Lyrique, Paris ; La Panacée, Montpellier ; Queer Sicilia, Palerme ; au Spot Film House, Taipei ; Gr_und, Berlin ; Les Abattoirs, Toulouse ; CPH:DOX, Copenhague ; The Living Art Museum, Reykjavik ; La Maison de la Littérature, Québec ; Le Confort Moderne, Poitiers ; Les Magasins Généraux, Pantin, et a récemment reçu le Prix CIC pour l’art Contemporain (2018), l’Award of Distinction (computer animation) à Ars Electronica (2019), une mention spéciale Révélation art numérique - ADAGP (2020).
« Que ce soit sous la forme de vidéos, d’installations ou de lectures augmentées, les œuvres de Cindy Coutant se logent au cœur du désir. Le vivant et la technologie y prennent des apparences hybrides qui sont autant de possibilités de crypter des états émotionnels en devenir. Ainsi, son approche s’inscrit dans le genre de l’anticipation pour mieux radiographier les mutations contemporaines de nos affects. » (Fabien Danesi)
Sa thèse de création (Université de Lille / Le Fresnoy ; sous la direction de Natalie Delbard et Julien Prévieux) s’ancre dans les imaginaires technologiques occidentaux. Elle vise à cerner les opérations sémiotiques et rhétoriques à l’œuvre dans les représentations du progrès techno-scientifique et leurs effets performatifs sur le maintien d’un certain ordre symbolique et social. Sa recherche envisage l’inquiétude des corps et l’indétermination des affects comme enjeux cruciaux pour l’industrie capitaliste, mais aussi comme fondement d’un autre récit technologique.
Depuis 2015, Cindy Coutant co-dirige les éditions Excès avec la chercheuse et historienne Sophie Wahnich et l’artiste Amalia Ramanankirahina. Ensemble, elles publient des ouvrages à la croisée de l’art, la littérature, des sciences humaines et du politique. www.editions-exces.net
En 2020, elle co-fonde l4bouche avec l’écrivaine-chercheuse Estelle Benazet Heugenhauser. Le duo développe une pratique entre l’art et la recherche. Par la traduction, la performance et l’exposition, l4bouche s’intéresse aux réalités brutales engendrées par le capitalisme tardif. www.l4bouche.art