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Ce film s’attarde sur un moment absurde d’incrédulité et de peur. Il examine le processus interne qui se créer et offre une représentation visuelle d’une personne forcée de se déplacer dans des circonstances extrêmes – un moment de dislocation. Nous suivons le protagoniste au fil de son périple : une plage en Grèce, le désert du Texas et la forêt de Slovénie, et voyageons dans son esprit où les souvenirs de sa maison perdue se dégradent lentement. L'expérience VR « Dislocation » se déroule dans trois endroits différents : une plage (comme celle que l’on peut voir sur la côte grecque), le désert (comme celle du Mexique et des États-Unis) et une forêt quelque part dans la région des Balkans.Dans chacun de ces endroits, nous suivons un protagoniste anonyme, devant faire face à la réalité de sa situation. Il regarde autour de lui, se tourne et se cache. Il cherche ou du moins essaie de ne pas être vu. Il est chassé par une force invisible, un ennemi sans nom.

Grâce au casque, le spectateur peut se déplacer à l’intérieur de la tête du protagoniste qui se tient là, devant lui. Cela transporte le spectateur d'abord dans l'esprit de ce personnage, puis d’un lieu à un autre. Cela se produit jusqu'au dernier endroit où le protagoniste doit faire face à la force qui façonne maintenant sa réalité. Désespéré, il hurle, nous laissant dans l'obscurité d'où surgissent un ensemble d'images documentaires d'immigrants, nous montrant la dernière étape de ce périple ardu et inhumain.