La cybernétique, le vivant et la ville est une installation immersive articulant un court-métrage en images de synthèse à huit hélices holographiques. Le court-métrage montre comment notre rapport au vivant et à la nature s'est construit, de l'art des jardins à la Renaissance aux projets d'écoconception contemporains. L'installation met en scène le rôle déterminant de l'informatique et des technologies de modélisation du climat dans l'ajustement de nos référentiels du vivant.
La cybernétique, le vivant et la ville
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Au cours des années 1940 et 1950 est né un mouvement technoscientifique : la cybernétique. Elle a joué un rôle déterminant dans l’émergence d’une nouvelle représentation du monde, articulée autour de concepts provenant de la thermodynamique. Les sciences de l’information et de la complexité, qu’elle a fait naître, ont entièrement refondu l’écologie.
La cybernétique, le vivant et la ville montre à partir de cette impulsion première comment notre rapport au vivant et son intégration dans les espaces urbains ont été transformés par les technologies computationnelles. L’œuvre s’articule autour d’un court-métrage en images de synthèse de 30 minutes, augmenté par des vidéos diffusées par huit hélices holographiques, situées de part et d’autre de la vidéoprojection.
Le film d’animation ressaisit l’histoire récente des projets d’écoconception et de rénovation environnementale dans une perspective plus large concernant l’art et l’histoire des jardins, de la Renaissance à nos jours, en montrant quel tour spécifique les nouvelles technologies ont donné à la manière dont nous pensons collectivement les êtres vivants et les paysages qu’ils habitent.
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