Né en 1991, Thomas Garnier est un artiste contemporain et visuel français formé initialement à l’architecture. Il est diplômé du Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains où il a reçu le prix spécial «Révélations Art Numériques» de l’ADAGP, société des artistes français pour son installation «Cénotaphe». Son travail a depuis été présenté lors d’événements internationaux, de festivals et de biennales tels que la Nuit Blanche (Belgique), la biennale WRO (Pologne), la biennale Nemo et la biennale Chroniques (France), ou encore dans des fondations telles que la Fondation Fosun (Shanghai) et la Fondation Fiminco (Paris).
Sa pratique est celle d’un artiste mais aussi d’un chercheur ou d’un hétérotopologue, tel que défini par Foucault dans son texte «les espaces autres». Cette recherche et construction de sens dans le ‘’liminal’’ ou ‘’l’entre deux’’ l’amène à produire des sculptures automatisées en effondrement, des images animées infinies qui tournent en boucle sur elles-mêmes, des chimères et accumulations linguistiques de mouvements artistiques inexistants.
Il recherche ainsi des lieux singuliers et lointains, des motifs matériels et immatériels qui influent sur la structure de l’espace, de nos paysages anthropocéniques. La nature critique des œuvres se développe à travers la déambulation, et l’observation d’espaces réels. Dans le travail de Thomas Garnier, nous semblons assister à l’archéologie d’un monde calqué sur le notre, dérivé et à la dérive, pris entre et obsédé par la congrégation de multiples temporalités et techniques, dérivées d’un futuro-primitivisme inexistant, d’un supra-romantisme fiévreux, d’un multi-brutalisme écrasant.