L'artiste explore l'ailleurs fantasmé en utilisant l'eau comme déclencheur de ses créations. Son travail se focalise sur des installations immersives monumentales avec vidéo, lumière contrôlée et son. Inspiré par l'architecture brutaliste parisienne, il construit un mythe autour d'un objet totémique monolithique.
Cette approche immersive inclut vidéo-projection et création sonore pour transporter le public et l'inviter à interagir. L'installation "K2-18B" au festival Constellations de Metz offre un dialogue introspectif avec un parallélépipède vertical et des miroirs.
Le parallélépipède, absent dans la nature, acquiert une nouvelle signification artistique. Inspiré par Kandinsky, il oppose cette forme humaine à la sphère mystique. L'esthétique brutaliste se reflète dans l'usage de matériaux et s'inspire de minimalistes comme Turrell.
La répétition du parallélépipède évoque une dimension divine, avec un sens métaphysique du sacré transcendant les religions.
Ces explorations interrogent la place de l'art dans l'espace public, offrant une nouvelle perspective aux lieux et invitant le public à s'impliquer.
Sa résidence dans l'Arctique inspire "Eau, Métal, Lumière" où un personnage chemine dans le désert arctique. La transcendance de ses marches se matérialise dans "Arsarneq", un monolithe de glace renfermant la lumière mystique. L'artiste utilise cette forme géométrique pour symboliser la connexion à l'ailleurs et insuffle une dimension spirituelle à son travail.
Ainsi, l'artiste explore l'ailleurs fantasmé par l'eau, créant des installations monumentales et immersives autour d'objets totémiques. Sa démarche met en avant le sacré et la transcendance, questionnant l'art dans l'espace public. Sa résidence polaire inspire des œuvres connectant l'ailleurs et ouvrant de nouvelles perspectives sur le réel.