La transversalité des projets cherche à s’émanciper des formes traditionnelles, à imaginer des nouvelles manières de jeu, à créer des espaces uniques spécifiquement adaptés à leur diffusion et à proposer au public une expérience unique. L’homme de Vitruve de De Vinci reste le fil conducteur de cette recherche esthétique. L’universalisme de la Renaissance fait echo à la multidisciplinarité numérique d’aujourd’hui. Alex Augier défend ainsi une vision globale du processus créatif où conception, technologie et programmation font partie intégrante du projet artistique. Son approche créative « bas-niveau » implique un savoir-faire dans les domaines de la synthèse et de la programmation sonore et visuelle, matière première des oeuvres à venir.
Parmi ces performances, citons oqpo_oooo nominée pour le prix du festival Les Bains Numériques en 2016 ; _nybble_ présentée dans l’exposition Electro en 2019 pour illustrer les nouveaux lives A/V (Philharmonie de Paris) ; end(O) une performance immersive pour dome géodésique ; p(O)st, pr(-) et hex(A) qui développent une technique de spatialisation audiovisuelle et un design d'interface original.
Il réalise également des installations, des disques et des compositions, seul ou en collaboration. Il collabore avec les artistes visuels Guillaume Marmin, Alba G. Corral, Heather Lander, Julie Ramage, Marina L, Damien Bourniquel. Sa musique est éditée par les labels DAC Records, The Collection Artaud et Kolonia Artystow. Il est artiste SHAPE 2017, plateforme européenne pour les arts audiovisuels et les musiques innovantes. Son travail est présenté dans de nombreux festivals en France et à l’étranger : Scopitone (Nantes), Nemo (Paris), Ars Electronica (Linz), Mutek (Buenos Aires, Tokyo), Elektra (Montréal), Sonar (Barcelone), L.E.V (Gijon), Media Ambition Tokyo (Tokyo), Sonica (Glasgow), Festival de la Musica (Morelia), 360° (Moscou), Festival de la Imagen (Manizales)…