Ses recherches portent sur les activités humaines, physiques et perceptives, prises entre lumière et « machine de vision ». Ces deux éléments sont mis en œuvre dans la plupart de ses installations. La question de la relation entre le public et l’œuvre d’art l’a amenée à développer des dispositifs qui font ressortir cette tension. Elle s’interroge sur la manipulation du temps et sur notre comportement face à la technologie et aux progrès scientifiques.
Elle crée des installations in situ sur les enjeux du corps (télé)présent dans l’espace, où la caméra envahit nos vies, elle questionne la présence du spectateur ex situ à travers des œuvres connectées. Elle développe des dispositifs qui questionnent notre rapport à la technologie et aux rythmes naturels. Ses installations artistiques révèlent une poésie issue de nos environnements technologiques ; la prolifération des écrans sont autant d’icônes lumineuses qui envahissent notre quotidien, engagent de nouveaux usages et prolongent artificiellement la durée de la journée. Elle utilise la lumière comme une matière narrative mobile, comme une entité vitale en tant que continuum circadien. Elle interroge nos futurs possibles à travers des fictions solaires, atmosphériques et météorologiques, un détournement de la géo-ingénierie, pour une nouvelle écologie de nos corps dans l’espace.