Depuis 2016, l’artiste français Irvin Anneix invite des adolescents à travers le monde (en France, en Afrique, au Canada, au Portugal....) , à enregistrer une vidéo dans laquelle ils s’adressent à leur «futur moi» de dans 10 ans. Seuls, dans le cocon intime de leur chambre, ils confient leurs espoirs et leurs angoisses à l’adulte qu’ils souhaitent ou craignent de devenir. Ces «capsules temporelles» numériques sont diffusées au sein d’une installation vidéo pour les institutions culturelles et sur les réseaux sociaux (www.youtube.com/cherfuturmoi).
Cher futur moi
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Depuis 2016, l’artiste français Irvin Anneix invite des adolescents du monde entier, à enregistrer une vidéo dans laquelle ils s’adressent à leur «futur moi» de dans 10 ans. Seuls, dans le cocon intime de leur chambre et face caméra, ils confient leurs espoirs et leurs angoisses à l’adulte qu’ils souhaitent ou craignent de devenir.
Ces capsules en mode cinéma du réel 2.0 sont diffusées sur une chaîne YouTube (www.youtube.com/cherfuturmoi) et au sein d’une installation vidéo pour les institutions culturelles (théâtres, musées, biennales, médiathèques...). Le dispositif scénographique permet de réunir les participants du monde entier et d’en faire une œuvre sociologique.
Elle est composée de 6 modules de projection :
- Un écran géant flottant qui fait face à un gradin. Ce système d’écoute collective rappelle une salle de cinéma.
- 5 petits modules de formes différentes, en acier, miroir, bois et toile de projection. Sur chaque module est intégré un petit vidéo projecteur. Il y a 4 casques par modules.
Le public est libre. Il peut passer d’une écoute individuelle au casque à une expérience collective autour de l’écran géant. En trois ans, «Cher futur moi» a été présenté dans des lieux très variés : des salles de spectacle, une ancienne usine ou encore une ancienne halle aux chaussures.
MÉDIATION CULTURELLE : FAIRE PARTICIPER LES ADOS DU TERRITOIRE
Pour chaque nouvelle itinérance de l’installation, Irvin Anneix souhaite augmenter le projet avec les capsules temporelles des adolescents du territoire. Cela nécessite un travail de médiation pensé avec les équipes des lieux qui nous invite. Irvin peut intervenir lors d’une séance de deux heures auprès de classes de collégiens, de lycéens, d’étudiants, ou bien auprès de groupes d’adolescents hors temps scolaire. Il laisse dans chaque classe un kit de tournage que les élèves volontaires pourront emprunter, pour réaliser leur vidéo seuls, chez eux, dans leur chambre. Une formation technique sera dispensée en classe, avec des conseils autant sur le fond que sur la forme (oralité). Nous demandons aux participants de se filmer pendant environ 15 minutes. Nous les réduisons dans des épisodes courts de 3 à 5 minutes. Le montage se veut invisible et fluide. Le recrutement des participants pourra également se faire en ligne, via un appel à participation diffusé sur les réseaux sociaux.
Cette création peut faire l'objet d'un atelier.
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