Co(AI)xistence (2017), dont le protocole de réalisation s’approche d’une expérience scientifique, crée une interface entre les données numériques et la motricité humaine à travers le langage sensible de l’art.
Co(AI)xistence
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Justine Emard a mis en scène l’interaction entre Mirai Moriyama et le robot Alter, animé par une forme de vie primitive basée sur un système neuronal, une intelligence artificielle (IA) programmée par le laboratoire de Takashi Ikegami (Université de Tokyo), dont l’incarnation humanoïde a été créée par le laboratoire de Hiroshi Ishiguro (Université d’Osaka). Son apparence minimale autorise une projection émotionnelle, en ouvrant un espace pour l’imagination.
Dotés d’intelligences différentes, l’humain et le robot dialoguent à travers les signaux de leurs langages respectifs, tant corporel que verbal. En utilisant un système d’apprentissage profond non anthropomorphique (Deep Learning), le robot peut apprendre de sa rencontre avec le danseur.
Exister suppose que l’on est dans la réalité et/ou vivant. A travers une expérience partagée, l’humain et le robot tentent de définir de nouvelles perspectives de coexistence dans le monde.
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