Machines désirantes est une installation sonore mécanique immersive. L’installation se compose de plusieurs objets totémiques complexes d’où émergent plusieurs mécaniques et objets sonores; avec des sonorités allant de la percussion à la texture sonore. Chaque « totem » est composé de plusieurs individus sonores avec ses propres idiosyncrasies.
Machines Désirantes
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Machines désirantes est une installation sonore mécanique immersive. L’installation se compose de plusieurs objets totémiques complexes d’où émergent plusieurs mécaniques et objets sonores; avec des sonorités allant de la percussion à la texture sonore. Chaque « totem » est composé de plusieurs individus sonores avec ses propres idiosyncrasies.
L’ensemble évoque une foret mécanique où les machines seraient sorties de terre; se seraient ramifiées; ramenant à la vie de vieux objets hors d’usage, obsolètes; des mécaniques d’instruments; et auraient commencé spontanément à s’animer; traces émouvantes, fragiles, maladroites de l’humain qui n’est y est plus.
L’oeuvre privilégie, dans la continuité d’oeuvres précédentes, le détournement absurde et poétique d’objets de la vie courante et l’exploration des sons qui en émanent; l’émerveillement pour le mouvement; la fragilité de machines émouvantes; et l’émergence de vie et de chaos à partir d’une programmation déterministe.
L’oeuvre plonge le spectateur dans une scénographie complète. D’une atmosphère calme et contemplative apparaissent de petits éléments frénétiques et plus chaotiques qui prennent petit à petit le dessus, dans une composition musicale tantôt mélodique tantôt bruitiste.
L’installation se présente sous la forme d’une boucle d’une quinzaine de minutes; le public peut au choix circuler librement; ou alors rentrer à intervalles réguliers lors de séances. L’ensemble est soutenu par une scénographie lumière dynamique; qui privilégie des éclairages émanant directement des objets.
Les différents éléments sont choisis pour fonctionner ensemble dans une composition cohérente avec différents types de couleurs; contemplatives, frénétiques et rythmiques; bruitistes.
La mise en scène est basée sur trois « totems » où sont fixés et suspendus à la foi les mécaniques et les objets sonores, sur chaque totem quatre ou cinq objets sonores; mis en lumières par l’intermédiaire d’éclairages intégrés dans les objets.
L’ensemble évoque un paysage surréaliste; constamment en mouvement; d’où l’humain aurait disparu pour ne laisser qu’une trace; dans lequel le spectateur peut se promener; choisissant son point de vue visuel ou sonore.
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