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C'est l'histoire de Claudette Colvin, une jeune fille noire de 15 ans dans l'Alabama des années 50 qui refuse de céder sa place assise à une femme blanche dans un bus. Claudette vit encore aujourd’hui aux Etats-Unis. Elle a 82 ans.

Publiée soixante ans après les faits, la biographie, lauréate du prix Simone Veil 2015, nous plonge dans un moment de l’histoire américaine des droits civiques qui ne cesse de resurgir dans notre actualité. Le sentiment qu’être noir, c’est être une race inférieure, à fortiori si on est une femme.

Suite à l’adaptation théâtrale de Stéphane Foenkinos pour laquelle Pierre-Alain Giraud a réalisé les films projetés sur scène, l’écriture d’une version immersive en réalité augmentée s’est imposée comme un prolongement nécessaire et complémentaire afin de transmettre l’histoire de Claudette Colvin et poursuivre l’œuvre de réhabilitation initiée par Tania de Montaigne.

L’expérience se fait par groupes de cinq à quinze personnes. Les visiteurs se préparent avec un équipement spécifique : un casque Hololens 2, un casque audio et un petit sac à dos. Des éléments de décor simples sont disposés sur le plateau et des marques au sol délimitent les espaces qui deviendront tour à tour une rue, un bus, un salon, un tribunal, etc.

En plus de la réalité augmentée sur Hololens 2, qui fera apparaitre des hologrammes d’objets et de personnages dans l’espace, des effets directs s’activeront en fonction des scènes : un vrai projecteur diffusera des images sur l’écran de cinéma, des ventilateurs souffleront, une création lumière transformera l’ambiance du plateau en fonction de la scène.

En plus du casque audio porté par chaque visiteur, des enceintes seront disposées aux quatre coins du plateau et derrière l’écran de cinéma.