Plant Opera est un projet interdisciplinaire qui lie science, art et société. Épopée éco-inclusive, le libretto hybride s’inspire des recherches contemporaines sur les thèmes de la bioéthique, de la conscience végétale et de la neurobiologie. Comme tout opéra, il est question de vie, d’amour et de mort. Comme tout opéra, les êtres vivants en sont le cœur. Plant Opéra est un projet capable de se recycler, de s’adapter et d’évoluer... au gré des saisons.
Plant Opera
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Le collectif Plant Opera Team a créé une pièce dont les plantes sont le cœur. Elle prend la forme d’une installation sonore et visuelle en pleine nature. Il s’agit d’une œuvre générative, c’est-à-dire qu’elle évolue en temps réel en fonction des arbres auxquels elle se connecte.
L'installation est un instrument de musique dont les plantes jouent. Le collectif souhaite leur donner la possibilité de s’exprimer en leur fournissant une voix, la capacité d’écrire et même de créer des images. Il s’agit d’une œuvre “transfloriste”. Pour y aboutir, Plant Opera Team a développé un système de capteurs qui permet de traduire en temps réel des données recueillies sur des plantes, en sons, textes et visuels.
Plant Opera permet un contact inédit avec la nature et dispose d’une certaine flexibilité. Il peut être placé en intérieur comme en extérieur et existe sous deux formes : installation et/ou opéra. Dans l’opéra, les performeurs.ses humain.e.s mènent un dialogue fragile avec les plantes. Dans l’installation on peut voir les plantes seules, qui chantent et communiquent. Elles dialoguent jour et nuit.
Tout peut parler, à sa manière, dans une autre langue, avec un rythme différent, à une vitesse différente. Tout peut parler et tout est connecté.
Le Plant Opera implique des interprètes. Ils sont “traducteurs.trices” de plantes (chanteurs.ses, danseurs.ses, acteurs.trices) et établissent une communication fragile avec les “interprètes végétaux”. Ils usent du langage parlé, chanté et corporel. Ils instaurent un dialogue en duo avec les plantes. Ils deviennent des passeurs.ses, des traducteurs.trices, des interprètes du monde végétal.
Entièrement créé et réalisé par l’équipe de Plant Opera, le système électronique se greffe sur le corps de la plante, dont il devient l’extension. Là, les données brutes provenant de la plante reçoivent une forme audible/lisible/visible. Le reste est entre les mains du spectateur.trice, qui devient lui aussi un des interprètes.
Certains capteurs utilisés (humidité, température, luminosité) évoluent assez lentement au rythme de la journée, des saisons, etc. D’autres capteurs vont s’intéresser à l’activité électrique de la plante qui est un bon indicateur de tous les bio-processus qui ont lieu en son sein. C’est en quelque sorte le reflet électrique de l’âme de la plante.
Le système est inoffensif pour les plantes.
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