Suite au décès brutal d’une amie chère, une femme se remémore le chemin des Enfers et les trajets à emprunter pour se rendre au royaume des morts comme l'ont fait avant elle certains personnages tels que Orphée, Psychée, Enée ou Dante.
Proz, récit d'une catabase est le récit rétrospectif de cette descente aux enfers. Un périple, autant intérieur que géographique.
Un trajet aux directions multiples : terrestres et souterraines, personnelles et collectives.
Proz récit d'une Catabase
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Catabase : Nom féminin issu du grec ancien katábasis, désignant la descente, l'action de descendre, et représentant un motif récurrent dans les anciennes épopées, notamment grecques, traitant de la descente d’un.e personnage dans le monde souterrain, les Enfers.
Proz, récit d'une catabase est une forme scénique multimédia mêlant Théâtre, Vidéo et Son, qui propose une traversée immersive dans l’univers intérieur d’une femme endeuillée.
Le projet s'inspire des récits, qu'ils soient mythologiques, historiques ou intimes, pour explorer ce voyage tant géographique que personnel.
La mise en scène, alliant images poétiques, vidéos et sons, propose une réflexion sur la perte, le deuil, mais aussi sur l’Histoire, les histoires et les transformations, les métamorphoses.
Maud Peyrache tisse le récit rétrospectif d’une aventure personnelle à portée universelle.
L’écriture scénique hybride et singulière mêle différents registres de textes, de sons, d'images et de documents à travers une scénographie multimédia qui porte l’émotion de bout en bout. Ce dispositif original crée un espace où l’invisible et le tangible se rencontrent, et où les strates se répondent et s’enrichissent mutuellement.
Les spectateurs sont invités à pénétrer dans cet univers pour entendre, voir et y fondre leurs ressentis et leurs histoires personnelles, à des degrés et des modalités dont ils restent maîtres.
Cette expérience immersive est rendue possible grâce au travail des différents artistes qui y ont contribué : Yohann Jardinet délivre une composition sonore nuancée et surprenante, allant du minimalisme à la pop contemporaine ; Ramataupia crée des images immersives qui fonctionnent par recoupements et montages, et les lumières sculptées par Emanuel Jarousse lient l’ensemble et rythment la narration, tout en aidant à modéliser l’espace de jeu.
Scénographie - Vidéo
Un dispositif de scénographie vidéo est au centre du plateau : des lés de tissus transparents sur lesquels des photographies et des vidéos sont mappées.
Les images du spectacle sont issues d’une résidence de recherche à Naples menée par Maud en juin 2023, soutenue par l’Institut Français. Elle a collecté des photos et des vidéos des lieux, des statues, des couleurs, des rues, des graffitis et des mythologies de Naples au cours de son séjour là-bas.
Des tableaux mouvants sont déclenchés en direct et accompagnent le récit de la narratrice.
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