La vidéo-mallette propose une approche artistique originale en lien avec un public, une population, un territoire. C’est un croisement entre art vidéo et sonore, paroles collectées et création numérique. Pensée au départ comme un outil performance vidéo/audio live développée par l’artiste, elle permet aussi à tous les publics (enfants, adultes) de créer une oeuvre vidéo participative, qui peut ensuite être restituée en public sous forme de film ou de représentation, en intérieur et extérieur (notamment avec l’usage d’un vidéo mapping), ou sous la forme d’installation.
Vidéo-mallette
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La vidéo-mallette est une petite table vitrée éclairée et rétrofilmée. Elle permet la production d’un flux vidéo à partir de photos, d'objets personnels, du quotidien, de végétaux, etc., manipulés par l'utilisateur. L’image est captée par l’ordinateur avant d’être renvoyée vers le vidéoprojecteur, avec ou sans traitement numérique. Ce flux ininterrompu, sur lequel il est également possible de peindre ou de dessiner, est alimenté par de nouveaux médias : objets, photos, peinture, vidéo...
Un dispositif de bouclage de sons est également utilisé ; il permet la diffusion de collectages sonores ainsi qu’un travail acoustique pour créer des textures sonores avec ces mêmes objets. La vidéo-mallette a été conçue avec une certaine économie de moyens, utilisant des matériaux détournés (petite valise transformée, caméra modifiée, logiciel open source) dans une logique low-tech et écologique.
Une vidéo-mallette, dans sa forme performative ou de création participative, se déroule sur un minimum de 3 jours pour chaque lieu. Les premier et deuxième jours sont consacrés à la rencontre avec le site, le territoire, le groupe de participants et à la présentation de la vidéo-mallette. De ce travail émergent des thèmes d’exploration, des collectages enregistrés ou à enregistrer (ou des ambiances sonores, field recordings), des objets évoqués ou à récupérer, ainsi que des photos à prendre avec un appareil instantané. En fin de journée, Jérôme Lopez peut travailler seul sur le site ou prévoir une restitution publique, afin de placer le vidéoprojecteur et éventuellement réaliser un mapping vidéo sur un support (mur, bâtiment, etc.).
Le troisième jour, Jérôme traite les différentes composantes récoltées : son, photos, objets, afin de préparer la vidéo-mallette. Le groupe de participants prépare avec lui la performance qui sera présentée au public. Les participants ont l’occasion de manipuler les différents aspects du dispositif, d’explorer les objets récupérés et samplés, d’approfondir la recherche sonore et d’utiliser des traitements vidéo en direct. Au moins une restitution de ce travail de création est présentée en public.
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