Installation immersive, en référence au film de Stanley Kubrick, Space Odyssey plonge le public au cœur d'un faisceau lumineux. L’installation nous situe dans un espace où nos références deviennent mobiles, les distances élastiques, l'équilibre précaire.
Space Odyssey
En savoir plus
Space Odyssey fait référence au film iconique de Stanley Kubrik et en particulier au voyage de la porte des étoiles. Durant cette expérience, David Bowmann est aspiré dans une sorte de tunnel coloré et voyage à très grande vitesse à travers l’espace découvrant d’étranges phénomènes cosmiques.
Le travail d’Etienne Rey marque une recherche constante de notre relation à l’espace et de la façon dont on le perçoit, dont on se représente cette réalité extérieure. En prenant pour référence cette oeuvre de Kubrik, l'intention est de nous relier plus fortement à notre conception de l’espace en nous en faisant vivre ses limites.
L’installation Space Odyssey nous situe dans un couloir d’espace-lumière dont les limites de l’espace perçu sont en recombinaison constante, rendant parfois précaires la lecture même de l’espace perçu. Le dispositif de Space Odyssey est à mettre en référence au solid light works d’Anthony McCall. Ces oeuvres d’Anthony McCall sont élaborées par une source lumineuse et de la fumée afin de générer des films dits solides et d’élaborer des sculptures quasi-matérielles.
Pour Space Odyssey, le dispositif spatial est constitué d'un vidéo projecteur associé à de la brume et une création sonore de Wilfried Wendling. L’un des enjeux, sur le plan de la perception, a été de générer un espace qui nous traverse littéralement et nous donne l’illusion de nous déplacer à une très grande vitesse comme David Bowmann aux abords de Jupiter. Cet effet a été élaboré suite à une recherche singulière réalisée en collaboration avec le Dr Laurent Perrinet, chercheur à l'Institut des Neurosciences de la Timone (INT/CNRS) et Julien Marro Dauzat dont le résultat est un programme génératif basé sur des temps d’apparition et des trajectoires spatiales d’amats de pixels.
Dans un premier temps, l'élaboration du film a été permis par des règles d’agrégation de pixels soumis à des règles temporelles ayant conduit à l’émergence de formes évolutives. C’est dans un second temps, une fois le film génératif fixé, que Wilfried Wendling a réalisé une création sonore, également en référence au film de Stanley Kubrik et en relation directe avec les typologies de séquences spatiales et colorimétriques de Space Odyssey.
Votre contact
Merci pour votre contribution.
Vous serez informés de sa publication ou d’une éventuelle demande de compléments.