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L'installation "Bestioles électroniques" expérimente les dispositifs électriques afin d'étudier le potentiel d’un médium technologique au service de l’écologie. C'est une exploration des réseaux sensibles de la nature qui nourrit une pratique artistique singulière reconstruisant artificiellement les écosystèmes en déclin. En partenariat avec l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), la Ligue pour la Protection des oiseaux (LPO), le Centre Tignous d'Art Contemporain et le Château Éphémère (tiers-lieu dédié aux arts numériques et sonores), ce projet étudie attentivement les interdépendances de ces espèces au sein de leur écosystème. 

L’installation est un jardin de bestioles interactives réalisé par le biais d’un réseau de circuits lumineux et sonores, totalement électroniques. Chaque bestiole est une reconstruction artificielle d'un chant d'insecte ou d'oiseau dont l'espèce diminue de façon alarmante au sein de notre territoire, comme le Grand Capricorne, le Grillon d’Italie, la Bergeronnette grise et la Linotte mélodieuse. Leurs chants peuvent se moduler à l’aide de différents capteurs et senseurs, et forment ainsi un orchestre de machines dépendantes les unes des autres.

Cette immersion au cœur du royaume des petits réseaux invite le public à manipuler l'œuvre pour découvrir l'électronique de manière plus sensible et ludique. Il propose divers ateliers pédagogiques d’initiation à l’électronique - notamment pour les enfants - ainsi que des performances collaboratives avec le public.