Jean-Baptiste Cognet est un compositeur français basé à Saint-Étienne (France), né à Lyon en 1985.
Il est diplômé du conservatoire de Lyon et de l'université "Lumière" de Lyon où il a étudié la musicologie, la composition, l'harmonie, le contrepoint, la musique électronique et à bande, et la musique de film.
Fondateur et membre du projet Walter Dean (performances audiovisuelles aux côtés de Guillaume Marmin et Carla Pallone) et de Memorial* (performances poétiques et musicales aux côtés de Clément Bondu et de nombreux musiciens), il collabore également en tant que compositeur et interprète pour des spectacles de théâtre (Thierry Jolivet, Marion Pellissier, Ambre Kahan ou Laurent Brethome . ...), le cinéma (Adrien Selbert, Florian Bardet ou Pierre Giafferi ...) et plus récemment pour les arts numériques (Guillaume Marmin, David Debrinay...).
Il a reçu une bourse de la SACEM en 2009 pour la résidence Emergence à Paris pour les jeunes compositeurs de musique de film.
Il a également reçu une bourse de la SACD (Bourse Beaumarchais) en 2016 pour une composition d'art lyrique qui a été diffusée dans de nombreux lieux en France jusqu'en 2019.
Il a voyagé aux USA en 2015 pour collaborer avec le conservatoire de Lyon à un projet de pièce de théâtre avec les étudiants du département d'art de l'Université du Minnesota Duluth.
Il a été invité au festival Digital Choc à Tokyo par l'Institut Français en 2018 avec la performance Walter Dean, et à Tel Aviv pour le festival de théâtre français en Israël en 2019.
Il a récemment obtenu une bourse financière du Fonds de soutien à la création artistique numérique (SCAN Auvergne-Rhône-Alpes), ainsi qu'une Aide à la création immersive (CNC) afin de développer son nouveau projet live REGULAR.
Articulé autour d'un procédé d'écriture répétitif, son travail se nourrit de sensations ambient, de textures noise, de synthétiseurs empreints de lyrisme, tout en faisant la part belle à l’héritage revendiqué de la pop jusqu’à la musique experimentale.
Des grands ensembles (la fresque Nous qui avions perdu le monde pour 10 musiciens) aux petits formats (Regular en solo, ou Walter Dean en trio), sa musique évolue à travers un langage psychédélique effréné et réverbéré, au sein duquel se côtoient fièvre et romantisme.