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LUMIERE
La performance se joue dans la pénombre, de nuit, éclairée par un dispositif lumière ample. Il s’étend à travers six plateformes en périphérie pour supporter la musique, quatre plateformes pour la danse et une tour centrale à deux étages. De l’une à l’autre les couleurs circulent, vibrent, se fixent pour créer l’événement, soulignent la danse et la musique live. Des scènes de chaos, de communion, d’apogée et de déconstruction défilent et structurent l’espace et le temps.
DANSE
Une prise d’espace totale dans le public, sur les plateformes et la tour centrale. Des gestes simples, essentiels et répétés se jouant du lexique de la fête, de ses hôtes et de ses convives. Des mouvements amples et plein de vie, intrinsèques à chacun, des unissons collectifs et des focus plus personnalisés. Des prises d’espace partagées avec le public, premier témoin et correspondant dans cette danse à copier sur une pulse commune. Ce projet a pour vocation à faire nombre, à accompagner et intégrer aussi des danseur. euse.s pré-professionnel.le.s dans une équipe professionnelle et expérimentée. Ainsi nous continuons à transmettre notre rapport au spectacle vivant et nos relations de proximité et de complicité avec le public.
MUSIQUE LIVE
De la musique électronique live et une batterie au cœur de l’installation au premier étage de la tour, accompagnées de six percussionnistes disposés sur les contours, tous à l’écoute et en live. Une création musicale originale de Paul Changarnier, introduite par «Le noir de l’étoile» (extrait) de Gérard Grisey. La musique impulse le rythme : appel, construction, climax, dernières lancées et résonances pour faire monter et descendre l’énergie, les souffles et l’attention. Une pulsation commune, un même tempo qui nous emporte dans des vibrations entêtantes.