La compagnie développe sa recherche hybride dans deux directions principales :
Créations chorégraphiques en réalité augmentée
Ces pièces s’inspirent d’une relation imaginaire au paysage : les lieux "contiennent" des danses. Des danseurs et danseuses y habitent, dans une dimension invisible à l’œil nu. Ils et elles attendent quelqu’un pour les révéler. Cette dimension dansée des lieux devient accessible grâce au smartphone, qui redevient un outil de médiation et d’exploration du réel, une fenêtre sur le monde plutôt qu’un univers fermé en soi. Ces créations explorent les relations entre visible et invisible, entre corps physiques et immatériels.
Qu’il s’agisse d’œuvres à installer dans des lieux variés ou de parcours situés dans des sites spécifiques, ces pièces se déclinent sous deux formats complémentaires :
- une installation en réalité augmentée, accessible en permanence (sur une durée définie avec les lieux) ;
- une performance de réalités superposées, mêlant les corps physiques des interprètes présents et les corps immatériels des danseurs et danseuses en réalité augmentée.
La compagnie privilégie également des processus de création au long cours, s’ancrant durablement dans un territoire, en collaboration avec les acteurs et habitantes et habitants du quartier ainsi qu’avec les collectivités locales. Elle a développé un protocole pour créer des parcours chorégraphiques participatifs en réalité augmentée. Ces parcours permettent au public de découvrir l’histoire dansée d’un lieu, d’un quartier ou d’un parc.
Ces créations s’inspirent à la fois de l’histoire des lieux et des récits subjectifs de ses habitantes et habitants, qui deviennent les guides dansants de ces visites immatérielles. Pour ce travail, la compagnie s’appuie sur l’application Revy, développée par son partenaire Reveality.
Performances scéniques
Ces performances hybrides mettent en relation les corps des danseurs et danseuses avec un dispositif de captation du mouvement en temps réel. Ces créations interrogent les rapports que nous entretenons avec les technologies, en explorant deux axes de recherche principaux :
- les relations possibles entre danseurs et danseuses humaines et un système d’intelligence artificielle ;
- les différences entre le "temps du corps" et le "temps des technologies".