Murmurations est une création chorégraphique pour cinq interprètes et une nuée d'oiseaux robotiques, qui s’intéresse au phénomène de disparition progressive des oiseaux observé depuis plusieurs décennies. Un voyage dans la beauté du mouvement, qui brouille les frontières entre le naturel et l’artificiel et explore de nouvelles formes de réincarnation 2.0 des espèces en déclin.
Murmurations
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Murmurations est le deuxième volet du triptyque de la compagnie bok o bok sur l’extinction des espèces vivantes, initié en 2021 avec Flying bodies across the fields. Il interroge les tentatives de l’humain de recréer des palliatifs technologiques pour remédier à la disparition des espèces et ses limites à imiter la nature. Lauréate du programme « Mondes nouveaux » du Ministère de la Culture, la chorégraphe Veronika Akopova plonge le spectateur dans la beauté du mouvement, qui brouille les frontière entre le naturel et l’artificiel.
L’utilisation de la technologie dans Murmurations, avec des oiseaux-robots qui traversent le ciel, se mêlant aux corps en mouvement, crée des narratifs techno-utopiques et interroge de nouvelles formes de réincarnation 2.0 des espèces en déclin.
La création musicale, réalisée par Andrei Karasev, poursuit la recherche sur l’artifice du vivant et utilise des procédés numériques expérimentaux. Le compositeur met en place un dispositif réagissant aux changements de lumière et de conditions météorologiques et intègre des sons produits par un réseau de neurones artificiels. Il recrée artificiellement le chant d’oiseau, ce chant créateur, facilitateur de vie, indispensable pour l’écosystème sonore du vivant.
La création costumes, signée Clara Daguin, s’inspire du travail photographique de Xavi Bou, qui à travers des images composites matérialise le tracé des oiseaux dans le ciel. Dans une gamme chromatique que l’on pourrait qualifier d’hybride, mêlant tons naturels et couleurs artificielles réfléchissantes, les costumes reprennent les formes de plumages d’oiseaux et de nervures d’arbres, dans une symbiose créatrice entre le travail à la main et les technologies émergentes.
Ce projet livre une réflexion métaphorique sur l’équilibre fragile de nos écosystèmes, sur le recours de l’humain à la technologie pour pallier la disparition des espèces et ses limites à imiter la nature.
Cette oeuvre peut être présentée dans sa version complète pour 5 interprètes (durée 55 minutes), ainsi que dans sa version pour 1 interprète (durée 15 minutes), sur scène ou en extérieur. Il est possible de diffuser la captation de la version courte en ligne.
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