Dans le contexte des progrès technologiques actuels où la virtualité et l’immatérialité s’intensifient, il propose des expériences sensorielles dans une approche low-tech à travers une variété de médiums (performance audiovisuelle, installations, interactions avec le vivant, composition sonore). Dans sa pratique artistique, la lumière et le son sont interconnectés au point de ne former qu’un seul et même médium.
Fasciné par les interactions magnétiques son-lumière, il imagine en 2017 un projet musical entre art visuel et musique électronique: m-O-m. Il crée ensuite ZENITH 2000K, une installation lumineuse propulsant des infra-basses où le corps de l’artiste est augmenté par des capteurs. Ses concerts-performances sont présentés en France et en Europe (notamment Festival d Avignon, Stéréolux, Maintenant festival, Insterstices festival, ATOM festival, Point Ephémère, Ménagerie de Verre, Galerie Suzanne Tarasieve, Montévidéo-Marseille, Liège Ville Electronique BE, Spektrum-Berlin DE, Mapping festival CH).
Depuis 2020, il réalise des oeuvres plastiques où se mêlent technologie et êtres vivants. Ainsi, Saturniidae Toccata - produit avec le soutien du FRAC PACA et de SOMA Marseille - met en scène des papillons de nuit en relation avec des lumières UV et une composition pour synthétiseurs. Crée en juin 2022 dans le cadre de la Biennale d’Aix-en-Provence, Terre Promise est une sculpture éphémère en argile et humus accueillant des insectes pyrrhocores - dits gendarmes - au coeur d’un ancien oratoire jésuite.
En parallèle de ses créations personnelles, Thomas Laigle collabore avec des metteurs en scène, chorégraphes, musiciens et artistes comme Philippe Quesne, Maxime Kurvers, Soundwalk Collective, Alexandre Roccoli, Ola Maciejewska, Lucien Murat, CHEVEU, Tsirihaka Harrivel ou Alix Boillot.
Récemment, il co-organise à Berlin Soft Incident, un rendez-vous mensuel proposant de découvrir des performances corps et son.