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« À quoi pense le bourreau quand il rentre chez lui après sa journée de travail ? »

Inspiré du poème de Carl Sandburg The Hangman at Home (1922), ce film explore les thèmes de la reconnaissance et de la participation.Le bourreau chez lui nous invite à l’intérieur de cinq récits entrecroisés qui nous présentent des personnes vivant des moments déterminants : elles sont fragiles, enjouées, terrifiées, contemplatives, déconcertées, curieuses. Plongés dans un état de réflexion, nous observons leurs gestes intimes et elles nous regardent aussi, nous faisant passer de spectateurs à témoins. Le film ne porte pas sur la pendaison, mais sur l’intimité gênante associée au fait d’être humain, et sur le lien entre spectateur, témoin et complice. Recourant à une animation foisonnante aux multiples strates, Le bourreau chez lui révèle nos similitudes en de pareils moments et soulève des questions de responsabilité.

L’installation multi-utilisateur en RV Nous sommes chez nous est inspirée du célèbre poème The Hangman at Home de Carl Sandburg, paru en 1922.

Cette expérience immersive explore les thèmes de la reconnaissance et de la participation, et se penche sur l’intimité gênante associée au fait d’être humain. À la croisée des arts numériques, des arts visuels et des arts du spectacle, cette œuvre interactive animée unique en son genre intègre une technologie de pointe. Le lien entre spectateur, témoin et complice se trouve au cœur de l’expérience. Les membres de l’auditoire sont invités à l’intérieur d’une série de récits qui se déroulent dans différentes pièces : cette expérience commune amène chaque personne à s’interroger sur sa propre responsabilité et sur le rôle de l’individu au sein de la collectivité. Le concept du chez-soi devient ici crucial — nous nous trouvons dans un chez-soi… qui n’est pas le nôtre. Le fait de rentrer chez soi dans l’intimité factice d’un espace hybride à la fois public et privé permet de transcender le récit et la dramaturgie centrée sur les protagonistes.