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Concept
« I will sleep when I’m dead » ces quelques mots que Jeanne Susplugas emprunte à Bon Jovi en disent long sur son travail, sur le cerveau et nos pensées si difficiles à dompter.
Grâce à la « techno-magie » de la réalité virtuelle, le visiteur plonge dans une boîte crânienne parmi neurones et synapses. Il se perd dans un labyrinthe infini et croise des « pensées » matérialisées par des dessins à l’allure de pictogrammes. C’est un face à face intime, quasi psychanalytique qui introduit une intensité et une expérience unique.
Plongé dans le cerveau, tortueux, parfois brumeux, le.la spectateur.rice sera amené.e à suivre à sa convenance plusieurs voyages liés à ses pensées.
A l’aide d’un faisceau de « narrations », chacun sera libre de vivre son propre voyage mental.
Scénographie
Selon l’espace proposé, l’expérience peut être présentée en installation (décor matériel + expérience VR) ou en expérience VR uniquement.
Le visiteur entre dans un premier espace expérimental, un décor minimal, stylisé et adaptable.
Note d’intention
Le projet se développe autour du lien entre la maison et le cerveau. Le cerveau est loin d’avoir livré tous ses secrets et pour comprendre ses dysfonctionnements, il est essentiel d’en dénouer les mystères. Les récentes études scientifiques devraient permettre de trouver de nouvelles pistes de prévention voire de traitement des maladies neurodégénératives ou encore des anomalies comportementales, ainsi que des déficits sensoriels.
Ce projet s’appuie sur des recherches scientifiques qui apparaissent de manière sensible et émotionnelle. Il s’agit surtout d’un espace mental, du centre névralgique de la pensée.
Que ce soit les cheveux de l’artiste (Hair, hommage à Gordon Matta-Clark), les branches des arbres (Arbre généalogique), les synapses (In my brain) ou les molécules (Disco ball)..., il est question de ramifications.
Les addictions, les phobies sont liées au cerveau et se nichent dans des boucles dont on a du mal à sortir. Le travail de Susplugas évoque l’enfermement et l’addiction, sous ses formes les plus diverses et très souvent sous l’angle psychologique.
La maison est un élément récurrent de son travail, en tant que symbole de l’intime, du reflet de soi.