À l'occasion d’ISEA 2023, le symposium international dédié aux arts numériques qui se tiendra à Paris en mai 2023, autour de la thématique de la "Symbiose", HACNUM - le Réseau national des arts hybrides et cultures numériques a réalisé une sélection d’œuvres qui propose une réflexion autour du vivant. 

L'auteur de la Sélection

HACNUM

En anticipation d'ISEA 2023, une première Sélection "Autres manières d'être au monde" a été réalisée, au courant de l'année 2022. 
Celle-ci est désormais complétée d'une nouvelle Sélection de quelques oeuvres d’artistes français lauréats de cet événement majeur de la scène mondiale de la création numérique.

Le réseau HACNUM est une association dont l’objet est de structurer, organiser et développer les écosystèmes des arts hybrides et cultures numériques en France. Il fédère plus d'une centaine d'acteurs représentatifs de ces secteurs pour défendre leurs intérêts croisés.

En savoir plus sur HACNUM

Lauréats du catalogue augmenté ISEA 2023

Dans le cadre du catalogue augmenté d’ISEA2023, destiné à faire découvrir des oeuvres et des artistes dans le métavers, HACNUM a réuni un comité de co-curation parmi ses membres pour proposer sa sélection d’oeuvres parmi celles lauréates de l’événement.
Découvrez sur IFdigital les artistes français lauréats et l’intégralité de la sélection HACNUM sur le site d’ISEA 2023.

Catalogue augmenté d’ISEA 2023

Dans le cadre du catalogue augmenté d’ISEA2023, destiné à faire découvrir des oeuvres et des artistes dans le métavers, HACNUM a réuni un comité de co-curation parmi ses membres pour proposer sa sélection d’oeuvres parmi celles lauréates de l’événement.
Découvrez sur IFdigital les artistes français lauréats et l’intégralité de la sélection HACNUM sur le site d’ISEA 2023.

Catalogue augmenté d’ISEA 2023

Symbiose, autres manières d’être au monde

Dans une ère rythmée par les crises sociales, économiques et environnementales, les artistes de cette sélection dépeignent et proposent d’autres manières d’être au monde. Chaque catégorie s’intitule par une injonction (« Imiter », « Hybrider », « Être », « Agir »), celles-ci viennent rappeler l’existence d’un vivant, pluriel, vaste et souvent à bout de souffle, que l’art retranscrit et parfois transcende.

Imiter

Le mimétisme du vivant est l’une des caractéristiques majeures de l’histoire de l’art. À notre époque, certains artistes s’emparent des technologies dans une démarche proche du biomimétisme.  

Éclipse, de la série Cosmos, Félicienne d’Estienne d’Orves s’inspire des phénomènes astrophysiques pour recréer ce phénomène naturel. 
Rituals de la compositrice et DJ, Flore, avec Yannick Moreteau du collectif WSK, est une performance immersive qui imite et donne une matérialité au son et aux ondes. 
Dans l’installation interactive MotherTree, Selma Bourdon et Julie Machin imite le lichen des arbres, qui se modifie dans la journée, le tout dans une parfaite fusion entre nature et technologie.  
Alexia DeFluff avec Les hublots suspendus utilise le soleil pour reproduire et raconter l’histoire du vivant qui nous entoure…

Le mimétisme du vivant est l’une des caractéristiques majeures de l’histoire de l’art. À notre époque, certains artistes s’emparent des technologies dans une démarche proche du biomimétisme.  

Éclipse, de la série Cosmos, Félicienne d’Estienne d’Orves s’inspire des phénomènes astrophysiques pour recréer ce phénomène naturel. 
Rituals de la compositrice et DJ, Flore, avec Yannick Moreteau du collectif WSK, est une performance immersive qui imite et donne une matérialité au son et aux ondes. 
Dans l’installation interactive MotherTree, Selma Bourdon et Julie Machin imite le lichen des arbres, qui se modifie dans la journée, le tout dans une parfaite fusion entre nature et technologie.  
Alexia DeFluff avec Les hublots suspendus utilise le soleil pour reproduire et raconter l’histoire du vivant qui nous entoure…

Hybrider

Et si le vivant de demain était hybride, s’il communiquait avec le non-vivant pour laisser apparaître de nouvelles formes et possibilités ? 

Avec ses Bestioles Électroniques, Marylou reconstruit artificiellement des insectes fragilisés, qui forment un orchestre hybride. 
Sabrina Ratté dans son œuvre Floralia, imagine un écosystème né de la fusion entre technologie et espèces végétales. 
Ces motifs organiques, on les retrouve également dans la performance de Tryphème & Ulysse Lefort, qui mélange histoire de l’art et technologies au travers d’un dispositif d’intelligence artificielle. 
Salomé Chatriot, essaye de rétablir l’harmonie entre l’homme et la machine dans sa série Breathing Patterns en générant de nouvelles formes.  
Dans l’œuvre Hybr-iD, l’artiste Inès Alpha repousse les limites du portrait et des filtres sur les réseaux grâce à la réalité augmentée. 

Et si le vivant de demain était hybride, s’il communiquait avec le non-vivant pour laisser apparaître de nouvelles formes et possibilités ? 

Avec ses Bestioles Électroniques, Marylou reconstruit artificiellement des insectes fragilisés, qui forment un orchestre hybride. 
Sabrina Ratté dans son œuvre Floralia, imagine un écosystème né de la fusion entre technologie et espèces végétales. 
Ces motifs organiques, on les retrouve également dans la performance de Tryphème & Ulysse Lefort, qui mélange histoire de l’art et technologies au travers d’un dispositif d’intelligence artificielle. 
Salomé Chatriot, essaye de rétablir l’harmonie entre l’homme et la machine dans sa série Breathing Patterns en générant de nouvelles formes.  
Dans l’œuvre Hybr-iD, l’artiste Inès Alpha repousse les limites du portrait et des filtres sur les réseaux grâce à la réalité augmentée. 

Être

Les êtres vivants font partie d’un écosystème symbiotique où l’humain y occupe une place centrale, faudrait-il encore qu’il soit capable « d’Être au monde »…

Dans I will sleep when I’m dead, Jeanne Susplugas propose une plongée dans le cerveau humain. 
Avec Visual Contagions, Mélanie Courtinat questionne la démultiplication du nombre d’images en circulation. 
Dans The rain, Heewon Lee évoque les femmes de réconfort pendant la guerre à travers des souvenirs, témoignage intime de la douleur humaine… 
Le collectif Iakeri suggère avec Murs invisibles un espace de perception des inégalités entre les femmes et les hommes. 
Rocio Berenguer avec Ergonomics détourne les nouvelles stratégies de marketing. 
Cindy Coutant à l’image de ces escargots dans Télédésir imagine un autre temps et un autre rythme…

Les êtres vivants font partie d’un écosystème symbiotique où l’humain y occupe une place centrale, faudrait-il encore qu’il soit capable « d’Être au monde »…

Dans I will sleep when I’m dead, Jeanne Susplugas propose une plongée dans le cerveau humain. 
Avec Visual Contagions, Mélanie Courtinat questionne la démultiplication du nombre d’images en circulation. 
Dans The rain, Heewon Lee évoque les femmes de réconfort pendant la guerre à travers des souvenirs, témoignage intime de la douleur humaine… 
Le collectif Iakeri suggère avec Murs invisibles un espace de perception des inégalités entre les femmes et les hommes. 
Rocio Berenguer avec Ergonomics détourne les nouvelles stratégies de marketing. 
Cindy Coutant à l’image de ces escargots dans Télédésir imagine un autre temps et un autre rythme…

Agir

Certains artistes mettent en lumière l’état du vivant actuel et appelle à l’action. 

Dans TROPICS, Mathilde Lavenne reproduit avec les données numériques le paysage d’une exploitation agricole, synonyme d’un paradis perdu. 
En utilisant le dessin et le numérique, Claire Malrieux, retranscrit dans Climat General, l’histoire du climat de l’Anthropocène. 
Les projections des paysages de nuit de Dys Focus, par l’artiste Silvi Simon, rappellent l’existence d’un vivant à sauvegarder. 
Marie Julie Bourgeois rend visibles les conséquences des activités humaines grâce à ses nuages artificiels Homogenitus. 
Avec La grande histoire du dessin, immense fresque dotée d’un dispositif en réalité augmentée, Elly Oldman propose un reflet du monde présent tout en sensibilisant aux catastrophes écologiques. 

Certains artistes mettent en lumière l’état du vivant actuel et appelle à l’action. 

Dans TROPICS, Mathilde Lavenne reproduit avec les données numériques le paysage d’une exploitation agricole, synonyme d’un paradis perdu. 
En utilisant le dessin et le numérique, Claire Malrieux, retranscrit dans Climat General, l’histoire du climat de l’Anthropocène. 
Les projections des paysages de nuit de Dys Focus, par l’artiste Silvi Simon, rappellent l’existence d’un vivant à sauvegarder. 
Marie Julie Bourgeois rend visibles les conséquences des activités humaines grâce à ses nuages artificiels Homogenitus. 
Avec La grande histoire du dessin, immense fresque dotée d’un dispositif en réalité augmentée, Elly Oldman propose un reflet du monde présent tout en sensibilisant aux catastrophes écologiques. 

Crédits

Curation et mise en récit

Co-curation :
• 36 degrés – Georges de Saint-Mars
• AADN – Nadine Makris
• Art Rock – Alice Boinet
• Centre Wallonie Bruxelles – Stéphanie Pécourt
• Château Éphémère – Imane Lehérissier
• CHRONIQUES – Mathieu Vabre et Mathilde Nourisson-Moncey
• Crossed Lab – Julien Taïb
• Dark Euphoria – Marie Albert
• Electroni[k] – Anne Coursan
• Espace Multimédia Gantner – Valérie Perrin
• Scopitone – Cédric Huchet

Mise en récit : Mathilde Nourisson-Moncey, doctorante-chercheuse au Centre Norbert Elias

Crédits

Curation catalogue augmenté ISEA 2023

• Juliette Bibasse - commissaire indépendante
• Magali Revest - artiste 
• Dominique Moulon - critique d’art et curateur indépendant
• Pierre Scheffler - ARCAN
• Morgiane Laïb et Raphaël Jourjon - Festival Pléiades
• Stéphane Le Garff - Festival OFNI
• Luc Brou - Oblique/s
• Erik Lorré - Fées d’Hiver
• Clément Thibault - Le Cube Garges
• Natacha Duviquet - SIANA
• Julie Miguirditchian - Plateforme MAS
• Diego Jarak - Festival ZERO1
• Cyrielle Tissandier - AADN
• Ikbal Ben Khalfallah - Festival Safra’Numériques
• Gabriel Soucheyre - VIDEOFORMES
• Marianne Lebon - Les Hangars Numériques